Les provocations du joueur congolais tout au long du match ont fait monter la tension entre le Maroc et la RD Congo.
Le meilleur gardien de but du Maroc, Yassine Bounou, est revenu sur la vive altercation entre le sélectionneur du Maroc, Walid Regragui, et le capitaine de la RD Congo, Chancel Mbemba, lors des derniers instants du match de l’AFCON entre les Lions de l’Atlas et l’équipe nationale congolaise.
L’incident s’est produit le 21 janvier, lors du deuxième match de la phase de groupes pour les deux équipes lors de la récente Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire.
Le média Africa Foot United a cité Bounou qui a déclaré : “Youssef En-Nesyri m’a dit que Mbemba a proféré des insultes à l’encontre de Regragui tout au long du match”.
Dans ses remarques au média, le gardien des Lions de l’Atlas a mentionné que le capitaine congolais aurait incité ses coéquipiers à faire du mal au milieu de terrain marocain Azzedine Ounahi, qui, par coïncidence, joue aux côtés de Mbemba dans le club de football français de l’Olympique de Marseille.
“Chancel Mbemba a été assez provocateur et irrespectueux pendant le match”, a déclaré Bounou.
“Au coup de sifflet final, tout est parti en cascade jusqu’au bord du terrain et dans les vestiaires”, a-t-il ajouté.
Après l’altercation très médiatisée d’après-match avec le sélectionneur des Lions de l’Atlas, Mbemba a informé les journalistes que Regragui avait proféré des insultes racistes à son encontre. Cependant, l’entraîneur marocain s’est défendu avec véhémence d’avoir tenu des propos racistes.
Au milieu de récits contradictoires, l’incident a souligné les tensions palpables pendant la CAN et a mis en lumière les conflits internes qui peuvent émerger au sein des équipes nationales. La conduite de Mbemba a notamment soulevé des préoccupations concernant le fair-play et l’éthique sportive dans les compétitions africaines au plus haut niveau.
Dans la foulée, la Fédération africaine de football (CAF) a infligé une suspension de quatre matches à Walid Regragui. Toutefois, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a fait appel de la décision, ce qui a conduit la commission disciplinaire de la CAF à annuler l’interdiction.