“Nous ne sommes pas aussi bons que nous le voudrions”, a déclaré Didier Deschamps après avoir vu son équipe battue par l’Allemagne il y a trois jours.
Et même si le sélectionneur français a presque entièrement remanié son onze de départ avec neuf changements pour le match contre la Roja, cela n’a pas servi à grand-chose. Dès la sixième minute, le Stade Vélodrome se tait lorsque Mauricio Isla lance une attaque rapide depuis la ligne de touche et que Mike Maignan, réintégré, est bloqué par les défenseurs, Marcelino Núñez enroulant le ballon dans la lucarne gauche. Pour aggraver la situation des Bleus, Jonathan Clauss est sorti sur blessure.
Mais ce qui manque à la France en défense, elle le compense en attaque. Cette fois, les Français parviennent à surmonter leur désavantage et, à la 26e minute, ils font basculer le match amical. L’égalisation est signée Youssouf Fofana, qui marque pour la deuxième fois en 11 matches au Chili, mais avec l’aide d’une déviation sur la cuisse d’Igor Lichnovsky. Randal Kolo Muani a donné l’avantage à son pays en reprenant de la tête un centre de Théo Hernández qui a trompé Claudio Bravo. Mais ce but a coûté cher, Eduardo Camavinga ayant reçu un coup.
L’intensité du match a augmenté après la pause, les deux joueurs étant à l’essai pour leurs tournois continentaux respectifs. L’égalisation a failli avoir lieu lorsque la tête d’Eduardo Vargas, libre de tout marquage, a heurté le poteau. L’attaquant a fini par regretter cette occasion manquée, car la France a doublé la mise en milieu de seconde période. L’attaquant a laissé un espace à Kolo Muani pour qu’il s’élance vers le but et, cette fois, il a offert une passe décisive à Olivier Giroud. Le joueur de 37 ans a tiré et a porté à 56 le nombre de ses buts en tant que meilleur buteur de son équipe.
Darío Osorio a inscrit le but de la consolation – son premier en équipe nationale – d’un tir bas et placé depuis l’extérieur de la surface. En fin de compte, c’était trop peu, trop tard pour le Chili, qui a subi sa dixième défaite lors de ses 14 derniers matches à l’extérieur. Gareca devra réfléchir à la Copa América 2024, tandis que Deschamps peut capitaliser sur la victoire, car l’équipe de France est proche de celle qui devrait participer à l’Euro 2024.