Dans le collimateur de la Tunisie, l’entraîneur de l’Afrique du Sud, Hugo Broos, a de nouveau réagi concernant un supposé accord avec les Aigles de Carthage.

Bien qu’ayant initialement nié l’existence de “négociations” avec la Fédération tunisienne de football (FTF), et que la Fédération sud-africaine (SAFA) ait affirmé que sa position “n’a pas changé”, Broos continue de susciter de l’optimisme en Tunisie. Cela se voit dans les récentes déclarations du conseiller technique de la FTF, Belhssan Malouche, concernant son éventuelle venue.

“Je l’ai contacté (fin février, ndlr), il a exprimé son souhait d’entraîner la Tunisie et a accepté d’attendre jusqu’au 9 mars 2024, date des élections de la FTF (reportées, ndlr). Depuis lors, je ne l’ai pas contacté, mais peut-être que la FTF l’a fait. Dans cette affaire, tout reste possible. Mais pour moi, il a le profil”, a récemment confié le dirigeant à Mosaïque FM, laissant entendre que le technicien belge jouerait un double jeu.

“Il n’y a eu aucun contact”, assure Broos
L’ancien sélectionneur du Cameroun, quant à lui, est de nouveau monté au créneau pour nier tout accord avec l’instance tunisienne. “Il n’y a eu aucun contact entre moi et la Fédération tunisienne de football (FTF). Selon les médias tunisiens, je suis candidat. Si je quitte l’Afrique du Sud, ce sera la fédération qui décidera, pour moi ce ne sont que des rumeurs. Je serai avec les Bafana Bafana en juin (qualification pour la Coupe du monde 2026). Je dépends de la Fédération (SAFA)”, a-t-il clarifié dans des propos rapportés par iDiski Times. Selon le journaliste de L’Equipe, Nabil Djellit, le technicien est effectivement très loin de la Tunisie.

Avec un succès contre une défaite lors de la trêve de mars, la sélection tunisienne, dirigée de manière provisoire par le duo composé d’Anis Boussaidi et de Montassar Louhichi, semble donc devoir définitivement faire une croix sur le septuagénaire et se tourner vers une autre cible.